Un déplacement avec 3 athlètes, ce qui peu paraître peu, mais ce qui est sans doute un record de participation pour le club, plus souvent habitué des qualifications aux France des catégories Cadets et Juniors.
3 athlètes étaient du déplacement avec leurs coachs Philippe et Thomas :
Nos 3 qualifiés venaient ce WE en outsider, puisqu’ils se classaient aux engagés 17e/24 pour Malorie, 10e/16 pour Alix et 21e/22 pour Garis.
- Malorie Jué (ESF1) était la première à s’élancer, à 13h05 samedi pour les séries du 60m Haies (84cm). Bien en jambe et plutôt bien partie, Malorie fais une grosse faute et tape la 3e haies, ce qui lui coupe son élan. Dernière de sa série en 8.87, un chrono pas si mauvais en prenant en compte le coup d’arrêt, mais qui ne lui permet malheureusement pas de rallier la demi-finale. Un hiver mitigé, mais avec quelques promesses rassurantes, qu’il faudra savoir concrétiser en plein état de forme cet été. La vidéo de la série de Malorie
- Alix Charentus (ESF1) avait envie de courir sa série du 400m à 18h45, après avoir passé la journée à attendre. Plutôt en jambes elle aussi, à la différence de ses 2 dernières sorties, Alix prend le départ le plus rapide de sa carrière en passant en moins de 27 au 200m, sans pour autant forcer. Elle tentera d’accélérer encore au 250 pour rester au contact de la future Championne de France Louise Maraval, mais payera ses efforts dans la dernière ligne droite. Un chrono honnête de 57.74 qui la classe 11e des séries, à son niveau. Même s’il elle aurait aimé faire mieux, et c’était l’objectif, on ne peut pas parler d’un championnat raté. Le bilan de l’hiver est mitigé, mais avec quand même la barre des 57 secondes de brisée : RDV cet été. La vidéo de la course d’Alix
- Garis Sarazin (ESM2) arrivait en forme après avoir abaissé son record sur 60m Haies (106cm) à 8 secondes et 23 centièmes la semaine dernière. Un championnat est toujours dur à gérer, et l’attente au Stadium samedi ne lui a peut-être pas fait que du bien… Série à 10h50 le dimanche : 8.32 et dernier de sa série, sa course n’est pas propre. Ce temps lui permet de passer en demi-finale : il devait exploser son record pour atteindre la finale ensuite. Garis part mieux, mais sans doute tiré par le couloir voisin, fais des erreurs qu’il paye. Il finit la course en 8.31, ce qui comme pour Alix peut être qualifié d’honnête car il est à son niveau (14e des demi-finales), mais pas d’extraordinaire non plus. Garis n’abandonnera pas, et a toujours en tête la participation à une finale nationale, peut-être dès cet été ? La vidéo de la série de Garis / La vidéo de la demi-finale de Garis
Le film du WE réalisé par Alix
Peu de surprises dans ce déplacements, mais quelques enseignements, et de l’expérience engrangée. Tout ça leur servira, tôt ou tard, quoiqu’il arrive…